26/11/2019 - La Fondation dans Hospimédia HAD
Le 20 novembre dernier l'HAD de la Fondation Oeuvre de la Croix Saint-Simon a été mise à l'honneur dans un article d'Hospimedia.
Retreouvez ci-dessous des extraits de l'article rédigé par Thomas Quéguiner :
La fondation Œuvre de la Croix-Saint-Simon remanie en profondeur son HAD
" C'est l'un des trois principaux acteurs de l'HAD en Île-de-France. Dans son nouveau projet d'établissement dédié à cette activité, la fondation Œuvre de la Croix-Saint-Simon se fixe pour objectif d'atteindre au quotidien d'ici 2023 les 500 patients.
500 patients pris en charge en HAD chaque jour d'ici 2023. Tel est l'objectif que s'est donné la fondation Œuvre de la Croix-Saint-Simon à Paris (19e arrondissement) dans son projet d'établissement 2019-2023. Avec la Fondation santé service d'une part mais aussi l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) d'autre part, ces trois structures regroupent à elles seules plus de 90% de l'activité HAD en Île-de-France. "
10 postes de médecins créés
Pour atteindre sa cible, la fondation entend modifier "profondément" son organisation, comme elle l'explique dans un communiqué. Son projet prévoit "en premier lieu de renforcer la médicalisation, afin de se substituer aux dispositifs hospitaliers". Dix postes de médecins vont être créés pour aboutir au ratio de 1 praticien pour 50 patients. L'idée sous-jacente est que "sur chaque territoire donné, un médecin soit en lien direct avec les différents professionnels de santé et puisse assurer, du diagnostic au suivi de prise en charge, une coordination efficace de leurs actions avec celles de l'HAD".
Et toujours dans cette logique de médicalisation accrue, le nouveau projet d'établissement définit "cinq filières de soins prioritaires" : palliative ; oncologie et soins de supports ; pathologies chroniques, grand âge et handicap ; petite enfance et pédiatrie ; périnatalité et obstétrique. Chacune d'entre elles disposera de son propre projet médical intégrant tout à la fois les protocoles de parcours patients mais aussi la recherche et la formation des équipes. Pour la fondation, il s'agit de faire en sorte que chaque filière devienne "experte en son domaine", puisse mener à bien "une intervention pluriprofessionnelle" et soit "en capacité d'organiser une prise en charge la plus précoce possible au domicile".
Un post-urgence expérimental
À titre d'illustration, le projet prévoit de s'appuyer sur les équipes des différents pôles que compte la fondation (santé, personnes âgées et handicapées, petite enfance). C'est permettre à un patient suivi par le service de soins infirmiers à domicile (Ssiad) d'"être pris en charge par les professionnels du Ssiad, qu'il connaît déjà, et l'HAD de manière intégrée, glisse la fondation. Une solution rassurante pour le patient et l'assurance d'un suivi fluide." Des partenariats extérieurs sont en outre prévus avec les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), Ssiad, services d'urgences, etc. Par exemple, une expérimentation va s'engager avec une unité d'hospitalisation de très courte durée (UHTCD) pour améliorer la prise en charge des patients en post-urgence.
Enfin, la fondation réfléchit à généraliser la téléconsultation et les dispositifs de surveillance de paramètres à distance, tout comme elle prévoit de déployer "un travail de fond" pour améliorer le circuit du médicament et, plus largement, la prise en charge médicamenteuse et les dispositifs médicaux.