18/01/2021 - Utiliser l’expérience du printemps pour faire face à la deuxième vague de Covid-19 Covid-19
Utiliser l’expérience du printemps pour faire face à la deuxième vague de Covid-19
Les équipes de la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon ont pu se préparer en amont à la deuxième vague de Covid-19 en faisant le bilan de la gestion de la crise printanière. Conséquence : un deuxième confinement géré de façon plus fluide et toujours une grande vigilance envers nos patients comme nos salariés.
La fin du premier confinement n’a pas été synonyme de relâchement pour les équipes de la Fondation. Elles se sont presque immédiatement attelées à une tâche délicate : réaliser un retour d’expérience sur tout ce qui avait été accompli depuis le début de la pandémie afin d’en tirer des enseignements pour faire évoluer nos organisations. « Nous sommes allés rencontrer les équipes pour voir comment elles avaient vécu cette période, en particulier mars et avril », explique Claire Dupont, Directrice de la qualité, « y compris celles des établissements fermés et les fonctions supports ». Le rapport, finalisé en septembre, a ainsi confirmé l’intuition de tous : la Fondation a géré cette crise majeure grâce à la solidarité entre tous les personnels et au déploiement d’un plan d’investissement inédit. Qu’il s’agisse des équipements de protection, de l’implication et l’engagement des professionnels, du volontariat du personnel, des ateliers d’accompagnement et de soutien destinés à tous les salariés, des actions de communication renforcées: toutes les actions menées ont permis de maintenir la continuité de nos activités auprès de nos patients, usagers et familles afin d’assurer une réouverture dans de bonnes conditions des établissements fermés durant près de 2 mois et demi.
Prête pour gérer le deuxième confinement
Les bonnes pratiques relevées dans le rapport ont permis d’envisager de façon plus sereine le deuxième confinement. « Il était assez différent puisqu’il n’y a pas eu de fermeture d’établissement et que nous n’avions plus de difficultés d’approvisionnements en équipements de protection. Il y a donc eu plus de fluidité dans l’organisation », constate Claire Dupont. Le télétravail est de mieux en mieux géré notamment grâce au déploiement de tous les outils numériques, en particulier de visioconférence. Les dispositifs d’accompagnement des salariés – ateliers de sophrologie, gestion du stress – ont été réorganisés pour que chacun puisse y participer. Surtout, la cellule de crise activée dès mi-Mars n’a jamais cessé de fonctionner. Dans un premier temps réunie chaque jour, elle se réunit désormais chaque semaine. Elle est la cellule de commandement pour la gestion si particulière face à cette pandémie. Pluri-professionnelle, elle permet une remontée coordonnée des évènements, de prévoir, de décider et réajuster les protocoles (gestes barrières, de distanciation, port du maque…), des achats et réapprovisionnements en matériels des procédures de diffusion et de distribution, l’amélioration des actions de soutien ou encore de renforcement en personnel.
Se préparer pour la campagne de vaccination
Cette cellule est également en charge de la mise en œuvre des directives gouvernementales. Ainsi, dès la fin décembre, le sujet du vaccin a été à l’ordre du jour des échanges. « L’enjeu va être d’ordre logistique avec l’accès, le stockage, la conservation et l’utilisation des doses notamment de la seconde », explique la Directrice Qualité, « d’autant qu’une partie sera assurée par la pharmacie à usage interne en particulier pour l’HAD, alors que pour l’EHPAD, par exemple, ce sera via la pharmacie du GHT ». Il faut être très réactif pour palier au remplacement des personnels soignants, même s’ils sont tous mobilisés. « Avec la qualité de la communication auprès des salariés, la solidarité entre tous les personnels, la réactivité des équipes, la cellule de crise a pu mettre en place en janvier la vaccination selon les consignes gouvernementales », conclut Claire Dupont.