22/11/2022 - Journée mondiale de la prématurité au CHI André Grégoire HAD
Retour sur la journée mondiale de la prématuration du 17 novembre 2022 au CHI André Grégoire.
L’HAD de la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon s’est mobilisée avec les équipes de néonatalogie du CHI André Grégoire pour la demi-journée à l’occasion de la journée mondiale de la prématurité.
Une opportunité de sensibiliser sur le parcours difficile des familles et de leurs bébés qui naissent prématurément chaque année en France. Ainsi que d’informer sur l’ensemble des prises en charge possibles.
Au programme, échanges autour de l’allaitement, l’éveil psychomoteur, le bain enveloppé, le retour à domicile, discussions autour du suivi des familles et de ces bébés, du soutien au famille…
Merci aux équipes de l'HAD de la Fondation Œuvre de la Croix-Saint Simon et du CHI André Grégoire pour leur participation.
*Légende photo : Charlotte ALBAS, Cadre responsable des admissions et des partenariats, Sandrine RIBERPREY, IDEC secteur adulte et Leila BELOUNIS, Conseillère en économie sociale et familiale secteur pédiatrique (service soins de support)
En France et dans de nombreux pays développés, le taux de naissances prématurées est en hausse ces dernières années. La prématurité est passée de 5,9% des naissances en 1995 à 7,4% en 2010. Entre 50 000 et 60 000 enfants naissent prématurément chaque année. Parmi eux, 85% sont des prématurés moyens (32–37 SA), 10% sont des grands prématurés (28–32 SA) et 5% sont des très grands prématurés, nés à moins de 28 SA.
Environ 50% des naissances prématurées sont spontanées, dues à des contractions précoces dont la cause est rarement identifiée, ou à la rupture prématurée des membranes (ces ruptures étant parfois d’origine infectieuse).
L’autre moitié des naissances prématurées correspond à des naissances provoquées. Il s’agit alors d’une décision médicale et la naissance a le plus souvent lieu par césarienne. Une naissance prématurée peut être décidée en raison d’un risque de décès du fœtus ou de la mère en cours de la grossesse. Ce risque peut être lié à un retard de croissance grave du fœtus, une hypertension artérielle sévère chez la mère, ou une hémorragie maternelle dont l’origine n’est pas toujours expliquée.
Source : inserm.fr