29/06/2020 - Sécurité et précaution : les maîtres mots du déconfinement à la Fondation Oeuvre de la Croix Saint-Simon Covid-19
Depuis le 2 juin, l’accueil des patients, usagers et leur famille a repris dans toutes les structures de la Fondation Œuvre de la Croix Saint Simon fermées totalement ou partiellement. Mais les conditions sont bien différentes d’avant la crise Covid 19 et une nouvelle organisation rigoureuse a été mise en place pour assurer la sécurité des patients comme des professionnels.
Dès le 12 mai, les centres de santé médical et dentaire (CSMD) ont repris progressivement leur activité, d’abord une partie des consultations médicales puis dentaires avant la radiologie ; le tout en appliquant les règles sanitaires édictées par la Fondation sur les recommandations des professionnels et par le gouvernement. Marquage au sol, organisation d’une circulation à l’intérieur des locaux permettant d’éviter les croisements, aération des pièces et bionettoyage après chaque patient : toutes les mesures ont été prises pour que l’activité puisse se dérouler dans des conditions optimales de sécurité pour tous. « Nous avons, par exemple, pu doubler nos fauteuils en dentaire pour augmenter la capacité de consultation tout en maintenant les distances sanitaires. Autre exemple : nous avons renforcé le partenariat avec notre prestataire de nettoyage. Avec près d’un mois de recul, on constate que tout se déroule bien. Les patients ont pris l’habitude de venir avec leurs masques, se sont adaptés aux nouvelles normes » constate Cédric Didierlaurent, directeur du développement, « grâce à toutes ses précautions et à l'investissement important des équipes des centres, les patients ont confiance pour revenir consulter. » Et le maintien de la téléconsultation permet de continuer le suivi des patients à distance. « Plus de praticiens se sont mis à cet outil numérique et cela va permettre d’avoir plus de plages de consultations disponibles à l’avenir » conclut le directeur.
Le retour des tout petits
Après deux multi-accueils le 18 mai, l’ensemble des établissements dédiés à la petite enfance a réouvert le 2 juin. Malgré des mesures d’hygiène drastiques, 60% de la capacité d’accueil était assurée à cette date : une bonne nouvelle pour les parents après 2 mois et demi de confinement. « Nous avions la volonté de réussir cette réouverture tout en maintenant notre capacité d’adaptation aux consignes émanant de la ville de Paris et du Ministère, explique Aurélie Fortes, Directrice adjointe du pôle Petite Enfance. Notre savoir- faire nous a permis de trouver un bon schéma d’organisation adapté aux besoins des familles tout en prenant en compte les contraintes de nos professionnels. » Dans chaque crèche collective, des unités de vie totalement indépendantes de 10 enfants ont été mises en place. Prises en charge par 3 à 4 professionnels de la petite enfance, dont une personne chargée en particulier de l'hygiène, elles vivent de façon séparée les unes des autres. Les professionnels sont équipés de masques et des protocoles stricts appliqués à tous les gestes du quotidien, de la désinfection jusqu’au traitement des déchets. Pour réaliser cet exploit, l’équipe de la petite enfance a pu s’appuyer sur l’expérience acquise lors de la réouverture dès fin avril, à la demande de la Mairie de Paris, des deux centres de protection maternelle et infantile. Des protocoles précis ont également permis l’accueil en crèche familiale puis la reprise d’activité du relais d’auxiliaires parentales et des haltes garderies de plein air. « Nous avons été très surpris des comportements des enfants qui ont bien repris l’accueil, se sont créés des repères rapidement, poursuit Aurélie Fortes, il nous faut maintenant nous préparer à la reprise de septembre. Les grands partent en maternelle, nous allons avoir de nouveaux enfants et de nouvelles familles à accueillir ».
Car la rentrée se profile
Même effervescence pour la rentrée à l’Institut de formation paramédicale et sociale (IFPS) qui, après s’être convertie à l’enseignement à distance pendant la période de confinement, se prépare à ouvrir ses portes en septembre dans des conditions encore inconnues : disparition des cours magistraux ? mixte présentiel/numérique ? Avec son équipe, Valérie Leroux, la directrice, prépare différents scénarios en attendant les consignes ministérielles. Et surtout, elle gère les sélections d’entrée, qui cette année, se font totalement en ligne. « Nous voulions passer au paiement dématérialisé des frais de scolarité via un terminal de paiement et du fait de la crise, c’est finalement l’ensemble du process d’inscription aux formations qui l’a été » souligne-t-elle. L’oral de sélection ayant été supprimé, l’IFPS a en effet pu dématérialiser intégralement la pré-inscription. Chaque candidat remplit un dossier puis adresse par mail les documents demandés. Une fois sélectionné, il reçoit le dossier d’inscription dématérialisé et procède au paiement en ligne via un module mis en place avec la DSI de la Fondation Œuvre de la Croix Saint Simon. « Cette nouvelle façon de procéder représente un gain de temps et évite les risques de non-paiement, c’est sécurisant pour tout le monde, commente Valérie Leroux. Mais nous allons améliorer le processus l’an prochain et prévoir des tutoriels pour aider nos futurs étudiants pas toujours à l’aise avec les outils numériques. » Les 500 candidats de 2020, quant à eux, ont bien suivi les consignes et attendent avec impatience le 29 juin, date de communication des résultats pour se préparer à un nouveau départ en septembre.