29/06/2020 - Crise sanitaire Covid 19 : la Fondation a répondu présent Covid-19
La Fondation Œuvre de la Croix Saint Simon a poursuivi durant toute la durée du confinement sa mission d’accueil, d’accompagnement et de soins à ses patients, usagers et leurs familles. Une continuité d’activités rendue possible par une mobilisation sans faille des équipes et des partenaires. Récit de deux mois où la solidarité a pris tout son sens :
Dès l’annonce du confinement par le Président de la République, la Fondation a mis en place une cellule de crise quotidienne chargée de maintenir l’activité dans les établissements de santé à savoir l’Hospitalisation à Domicile (HAD), les services de soins infirmiers au domicile (SSIAD), le service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH), l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et une partie des centres de santé médical et dentaire (CSMD). En lien constant avec les autorités sanitaires d’une part et l’ensemble des collaborateurs d’autre part, elle a organisé la réaction rapide de la Fondation et son adaptation constante à l’évolution de l’épidémie.
La cellule de crise est composée des directions des 3 Centre d’accueil de jour 75, du SAMSAH, des SSIAD 75 et 92, de l’EHPAD, des directeurs des Pôles / Santé (HAD et centres de santé médico et dentaire), Petite Enfance, le Directeur intérimaire du pôle PAPH et des Fonctions Supports (Direction Générale, Direction Administratif et financier, Direction des Ressources Humaines, Direction de la Communication et du Mécénat, Direction du Développement, Direction Qualité et Ethique et le Directeur des Organisations et Services Numériques).
Assurer la continuité des soins et des accompagnements
Les équipes des établissements se sont immédiatement réorganisées afin de continuer à soigner les patients sans leur faire prendre de risques. A l’HAD par exemple, les tournées de soins ont été modifiées. « Les soins étaient réalisés par un seul intervenant au lieu de deux et le temps passé au domicile réduit. Les patients Covid que nous avons pris en charge en sortie de l’hôpital étaient placés en fin de tournée afin d’éviter les contagions. Des changements très bien compris par les patients » explique Emmanuel Mathieu, directeur du pôle Santé. Les modalités d’admission dans l’HAD ont également été revues avec une intervention plus précoce des médecins permettant une prise en charge rapide. Des mesures qui ont permis de s’occuper de 20% de patients de plus que d’ordinaire. L’EHPAD, qui était en première ligne du fait de la fragilité des résidents, a également revu toute son organisation. La surveillance médicale a été renforcée avec deux fois plus d’infirmiers et de médecins que d’habitude et la présence d’une infirmière de nuit au plus fort de l’épisode épidémique. Si les visites étaient interdites, cela n’a pas empêché les contacts, les aides-soignants, psychologues et animateurs utilisant des tablettes pour maintenir les échanges avec les familles. « Des créneaux étaient prévus tous les jours et les familles ont beaucoup apprécié, témoigne le directeur, Christophe Lorentziadis, intarissable sur l’aide que lui ont apporté les autres structures de la fondation. « Le plus important pendant cette période, ce sont les renforts qu’on a eu. Grâce à la cellule de crise avec l’ensemble des directeurs on a pu échanger sur nos besoins et s’entraider. On a pu compter sur des infirmiers, des médecins, une ergothérapeute et même des cadres de directions, c’était un vrai plus » conclut-il.
Un impératif : la protection des patients, des usagers et des soignants
Au regard des risques liés à la pandémie, la Fondation a mis la plupart des collaborateurs des fonctions supports en télétravail. En urgence près de 120 personnes ont ainsi dû se familiariser avec le travail à distance et la visioconférence. Et parfois avec de nouveaux outils : plusieurs collaborateurs ayant bénéficié de la solidarité interne, ce sont sur des ordinateurs portables provenant des services fermés qu’ils ont travaillé. Pour les personnels au contact des usagers, la Fondation a effectué très vite des commandes de matériels de protection en plus de ceux prévus par les pouvoirs publics. Des commandes qu’il lui a parfois fallu récupérer de haute lutte auprès des fournisseurs. Heureusement, aussi bien les établissements de petite enfance que l’institut de formation paramédicale et sociale (IFPS), ont mis à disposition immédiatement tous leurs stocks à savoir près de 1000 masques, des sur-blouses et 100 litres de solution hydro-alcoolique. Grâce à ce transfert interne les soignants de l’HAD ont pu être équipés dès le 19 mars soit avant que les consignes nationales ne l’aient prévu.